Quelques études sur la médiation par l'animal

Bien que d’utilisation récente, la médiation animale a déjà fait l’objet de quelques études:

– Freidman, Katcher, Lynch et Messent démontrent en 1983 une réduction de la pression sanguine artérielle.

– Une étude conduite aux Etats-Unis par Redefer et Goodman indique en 1989 une augmentation des interactions sociales et une diminution de l’isolement chez les enfants autistes suivant une thérapie animale.

– Mugford et M’Comisky ont scientifiquement prouvé en 1975 que les personnes fréquentant des animaux présentaient de meilleures attitudes sociales, une meilleure santé mentale et un sentiment de bonheur et de bien être plus important.

– Harris, Rinehart et Gerstman ont également démontré en 1993 que les TAA étaient très bénéfiques aux personnes âgées sur le plan physiologique.

– Stuk et Brady indiquent en 1998 que la simple présence d’un chien lors de soins infirmiers, favorise la stimulation sociale et diminue l’inconfort.

– En 1999, un projet pilote de zoothérapie est mis en place en oncologie pédiatrique au CHUL de Québec. Les résultats sont encourageants avec une baisse de l’anxiété, une meilleure tolérance des traitements, et une remotivation à poursuivre l’hospitalisation.

Fine en 2000 révèle que la présence d’un animal facilite la prise de conscience avec la réalité des individus souffrant de problèmes de santé mentale, en leur permettant entre autre d’attirer leur attention sur quelque chose d’extérieur à eux.

– Marr et Al ont conduit en 2000 une expérimentation en hôpital psychiatrique mettant en avant que la mise en place de Thérapie Assistait par l'Animal augmentait les interactions positives entre les participants.

– Katcher et Wilkins démontrent en 2000 l’intérêt majeur de la zoothérapie en complément des traitements pharmacologiques pour les enfants et adolescents souffrant de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité.

– Selon Gee et al. (2007), la présence du chien augmente la motivation des enfants, ce qui leur permet d’accomplir plus rapidement et avec autant de précision des tâches motrices. Une seconde étude du même auteur a montré que la présence du chien permet d'augmenter les performances d'enfants d'âge préscolaire lors de tâches cognitives, comme le classement d'objets, grâce à une meilleure focalisation de l'attention.